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Projet : « Promotion de l’irrigation à petite échelle et des modèles de mécanisation à énergie verte«
Dans le cadre de sa Stratégie 3.0 au Mali, AGRA a financé le programme « Renforcer la production et la productivité du riz, du maïs et des cultures résilientes (mil/sorgho, niébé) pour les petits exploitants agricoles en promouvant des modèles de financement innovants pour les équipements verts d’irrigation solaire à petite échelle à Sikasso et Koulikoro », initié par ECOTECH MALI. Ce projet vise à promouvoir des modèles de financement innovants pour l’adoption d’équipements verts d’irrigation solaire à petite échelle dans les régions de Sikasso et Koulikoro.
La subvention touchera 80 000 agriculteurs et vise à augmenter la production agricole et la productivité du maïs et du riz dans les régions de Koulikoro et de Sikasso grâce à la mise en œuvre de mécanismes durables d’irrigation et de mécanisation de l’énergie verte, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire et à l’augmentation des revenus agricoles pour les petits exploitants.
Les objectifs spécifiques sont les suivants:
- Augmenter de 20 % l’accès des agriculteurs aux pompes solaires, aux systèmes d’irrigation à haute performance et à d’autres équipements agricoles solaires, afin de stimuler la productivité agricole du riz, du maïs, du millet, du sorgho et du niébé ;
- Renforcer les partenariats entre les fournisseurs d’équipements solaires, les agriculteurs, les institutions financières et les organismes gouvernementaux afin de créer un écosystème favorable à l’adoption des technologies solaires dans l’agriculture.
Principaux résultats attendus :
- Création de 10 fermes agri-solaires intégrées mères (2 à 5 ha)
- 200 fermes satellites agri-solaires (autres cultures) (2 à 3 ha) sont créées.
- 80 000 producteurs (30 % de jeunes et de femmes) ont découvert les technologies solaires et les systèmes d’irrigation efficaces.
- 400 équipements solaires et systèmes d’irrigation efficaces vendus à des acteurs ciblés de la chaîne de valeur
- 80 000 producteurs ont découvert des modèles de paiement innovants pour les équipements et technologies écologiques
- Document cadre du mécanisme de financement détaillant les contributions et les responsabilités de chaque partie élaborée
- Mise en place d’accords formels/de protocoles d’accord avec les institutions financières
- Conditions pour les subventions de contrepartie et les modèles PAYGO Sortie décrite
Partenaires :
🔹 AGRA (Financement)
🔹 ECOTECH MALI (Mise en œuvre)
🔹Acteurs locaux, institutions financières et Gouvernementales (Collaboration stratégique)
Zones d’intervention :
Régions de Sikasso et Koulikoro (Mali)
Le Projet « Intégré pour la résilience, la sécurité alimentaire et la nutrition dans les régions de Koulikoro et Sikasso au Mali (PIRSAN) »
Les résultats attendus sont :
- Fourniture résiliente d’intrants agricoles durables et de vulgarisation
- Amélioration de la productivité durable des systèmes de SF
- Offre et demande résilientes de variétés de cultures nutritives et intelligentes face au climat
- Augmentation des finances et du commerce intérieur et régional
- Augmentation de la compétitivité du marché de la production et du financement, en particulier pour les PME et les chaînes de valeur qui engagent les femmes et les jeunes
Partenaires :
🔹 AGRA (Financement)
🔹 ECOTECH MALI & SAHEL ECO (Mise en œuvre)
🔹Acteurs locaux, institutions financières et Gouvernementales (Alignement sur les politiques nationales)
Zones d’intervention :
Régions de Koulikoro et Sikasso (Mali)
Face aux défis climatiques et dans le cadre de ses engagements pour la souveraineté alimentaire, le gouvernement du Mali soutient des initiatives visant à améliorer la productivité agricole tout en assurant une gestion durable des ressources naturelles. C’est dans cette optique que le Projet intitulé « Projet intégré pour la résilience, la sécurité alimentaire et la nutrition dans les régions de Koulikoro et Sikasso au Mali (PIRSAN) » , porté par SAHEL ECO et ECOTECH MALI , a été financé par AGRA dans le cadre de sa Stratégie 3.0 au Mali.
Ce projet, conforme aux efforts du gouvernement se concentre sur l’amélioration de la résilience (capacité d’adaptation, santé des terres, production diversifiée et moyens de subsistance) des petits exploitants agricoles par le biais de ce qui suit :
- Renforçant l’accès à la vulgarisation, aux intrants agricoles durables, aux technologies et aux pratiques,
- Augmentant l’adoption par les agriculteurs de pratiques agricoles durables et résistantes au climat, de variétés riches en nutriments et intelligentes face au climat,
- Élargissant l’accès au marché.
Le projet touchera 15 000 petits exploitants agricoles et 50 000 consommateurs de produits agricoles.
Il a pour objectif de renforcer la résilience de 15 000 petits exploitants agricoles dans les régions de Koulikoro et de Sikasso en augmentant la production et la productivité du mil, du sorgho, du niébé et en diversifiant les stratégies de subsistance et la consommation de variétés de cultures riches en nutriments. Spécifiquement il s’agira de:
- Accroître l’adoption de pratiques agricoles durables et résilientes au climat, de variétés riches en nutriments et intelligentes face au climat sur 15 000 hectares de terres agricoles et horticoles par 15 000 petits exploitants agricoles dans les régions de Koulikoro et de Sikasso au Mali.
- Élargir l’accès au marché et les capacités commerciales de 5 000 petits exploitants agricoles.
Le Projet « Autopromotion agricole pour la résilience et l’autonomisation des femmes rurales dans les régions de Koulikoro et de Sikasso »
Face aux défis majeurs liés à la malnutrition au Mali, particulièrement chez les femmes enceintes, allaitantes et les jeunes enfants, dus à un accès limité aux cultures enrichies en Fer et Zinc (sorgho, mil, niébé). Les femmes rurales, bien que centrales dans l’agriculture, peinent à accéder aux technologies améliorant la productivité et la résilience climatique. Le maraîchage peu développé limite la diversification culturale face aux aléas climatiques, tandis que la faible transformation agricole génère des pertes post-récolte et réduit les revenus, affectant ainsi la sécurité alimentaire, nutritionnelle et économique des communautés rurales.
Pour pallier à ces problèmes, AGRA dans sa strategie 3.0 a financé le projet « Autopromotion agricole pour la résilience et l’autonomisation des femmes rurales dans les régions de Koulikoro et de Sikasso » portée par Union Locale des Producteurs de Céréales (ULPC) en partenariat avec ECOTECH MALI. L’intervention de ce projet est généralement axée sur le soutien aux femmes et aux jeunes avec un accent particulier sur les femmes enceintes et les femmes qui allaitent.
L’Objectif global est de Renforcer la résilience et l’autonomisation des femmes rurales dans les régions de Koulikoro et de Sikasso en améliorant la productivité agricole et la sécurité alimentaire grâce à l’adoption de technologies et de pratiques innovantes, réduisant ainsi les impacts de la variabilité et du changement climatiques sur leurs moyens de subsistance.
Les Objectifs spécifiques sont :
- Renforcer l’adoption de pratiques et de technologies agricoles résilientes au climat parmi les femmes rurales afin d’améliorer les rendements du millet, du sorgho et du niébé.
- Développer et promouvoir les activités de maraîchage et de transformation pour diversifier la production agricole, réduire les pertes post-récolte et lutter contre la malnutrition chez les femmes enceintes et allaitantes et les jeunes enfants.
- Renforcer les capacités entrepreneuriales des femmes rurales et faciliter leur accès au crédit, aux infrastructures et aux marchés afin de renforcer leur résilience économique et d’améliorer leurs moyens de subsistance.
Les principaux résultats de ce projet sont les suivants :
- 1500 démonstrations sur des variétés riche en fer et zinc (mil, sorgho, niébé) sont installées ;
- 30 000 kits des semences hybride et bio fortifiées disséminés ;
- 200 femmes formées aux techniques de multiplication de semences des variétés (mil, sorgho, niébé)
- 150 tonnes de semences riches en fer et zinc sont produites
- 30 000 producteurs renforcés (dont 70% de femmes et de jeunes ;
- 10 000 hectares sont soumis à des technologies agricoles améliorées
- 10 hectares de production horticole aménagés avec des équipements solaires pour les femmes et les jeunes ;
- 4 000 femmes formées aux techniques de transformation des produits agricoles ;
- 100 000 personnes sensibilisées aux bonnes pratiques nutritionnelles ;
- 10 groupements de femmes dotés d’équipements solaires pour la transformation des produits agricoles.
- 40 % des groupes de petits exploitants agricoles mettent en œuvre de bonnes pratiques de gestion dans leurs entreprises agricoles
- 1000 agricultrices obtiennent des microcrédits ou rejoignent des groupes d’épargne
- 50 000 tonnes de produits agricoles sont vendues collectivement sur une base contractuelle
Partenaires :
🔹 AGRA (Financement)
🔹 ECOTECH MALI & ULPC (Mise en œuvre)
🔹Acteurs locaux, institutions financières et Gouvernementales du Mali (Alignement sur les politiques nationales)
Zones d’intervention :
Régions de Koulikoro et Sikasso (Mali)
Le Projet Pilot REPIC
Dans les pays à fortes expositions solaire, les besoins en énergie pour la réfrigération et le stockage des aliments sont très élevés. En même temps, le soleil recèle un énorme potentiel. Le Mali en est un exemple : en raison du climat ensoleillé de la région du Sahel, le pays bénéficie d’environ 3’000 heures d’ensoleillement par an. Le manque de possibilités de stockage et des technologies de stockage inefficaces contribuent à la perte des recoltes.
Financé conjointement par le Secrétariat d’Etat à l’économie suisse (SECO), la Direction du développement et de la coopération suisse(DDC), l‘Office fédéral de l’environnement suisse(OFEV) ainsi que l’Office fédéral de l’énergie suisse(OFEN), REPIC soutient actuellement EcoTech Mali à la mise en oeuvre d’un projet pilote en collaboration avec l’unité energie de Antenna Foundation et Solar Cooling Engineering (SCE) dans le cadre duquel cinq chambres froides à énergie solaire sont mises à la disposition de coopératives agricoles maliennes afin d’améliorer la conservation des récoltes et des semences.
Grâce à une meilleure conservation des productions permise par la réfrigération, les rendements pourront être améliorés significativement. Pour garantir une utilisation optimale des chambres froides par les propriétaires et les agriculteur·trice·s locaux, des formations seront proposées tout au long du projet. Une collecte de données régulière permettra de faciliter la reproduction de projets similaires.
Au total, les conditions de vie de 500 paysans maliens devraient s’en trouver améliorées.
Le Projet Feed The Futur ILSSI (Innovation Lab for Small Scale Irrigation)
Financé par l’USAID, le projet ILSSI traduit par « Laboratoire d’innovation pour l’irrigation à petite échelle » en français, est un Projet visant à identifier comment l’accès et la gestion de l’eau peuvent aider les petits exploitants agricoles à atteindre la prospérité, l’amélioration de la sécurité hydrique et alimentaire, une meilleure nutrition et une plus grande résilience climatique à travers la distribution de pompes solaires.
En collaboration avec des institutions internationales de recherche agricole au Mali pour identifier la meilleure approche afin de renforcer l’approvisionnement en pompes solaires basé sur le marché aux petits agriculteurs de Sikasso, Koulikoro et Bamako; tel que L’IWMI pour analyser la segmentation du marché, notamment les agricultrices, afin d’améliorer les stratégies de commercialisation auprès des groupes « en bas de la pyramide ».
Les pompes solaires offrent aux ménages un accès à l’eau à usages multiples et peuvent soutenir la commercialisation des jardins et réduire la charge de travail liée à l’eau pour les femmes, tout en augmentant le rendement et la qualité des produits.
Technologie Solaire Agricole (TSA)
Financé par la Fondation Antenna, TSA est un projet visant à Renforcer l’Autonomie des Communautés Locales à travers la distribution des technologies solaires à des fins agricoles telles que les Pompes solaires pour l’arrosage des cultures, les moulins solaires, la chambres froides solaire et les collectes de lait solaires pour la conservation.
Pour augmenter la productivité des associations paysannes, nous identifions les technologies solaires adaptées à leurs activités (cultures et élevage par exemple) afin d’accroître leur autonomie et indépendance énergétique. Nous travaillons principalement à rendre accessibles des machines destinées à la transformation et conservation de denrées agricoles.
ETM travaille en liens étroits avec les fabricants, afin d’adapter les technologies à une utilisation solaire et à l’intégration du système Pay-As-You-Go (PAYG) sur lequel repose la distribution. Le PAYG est un système qui permet de faire fonctionner et bloquer les technologies à distance. Les technologies sont préfinancées par la Fondation Antenna, mises en place localement, puis remboursées petit à petit par les associations.
Un moulin est par exemple prêté à une coopérative de femmes qui alloue une partie des revenus générés à son remboursement. Si, par la suite, le moulin tombe en panne et nécessite de grosses réparations, le système de paiement par tranches peut à nouveau être utilisé grâce au PAYG
Le micro-leasing communautaire intègre des acteurs de la communauté dans la diffusion. Des garants sont désignés et gèrent les prêts et les remboursements de technologies. Les associations sont responsabilisées dans la gestion des prêts de technologies et font de la sensibilisation au sein de leur réseau. Cette implication communautaire permet une diffusion « sur mesure », au plus proche des besoins du terrain et un passage à l’échelle.
Cette distribution basée sur des dynamiques communautaires signifie que la communauté est engagée solidairement. Par exemple, si un(e) membre ne peut pas rembourser sa part, le fond commun de l’association l’aide. Il y a des périodes fastes, après les récoltes, durant lesquelles les associations remboursent plusieurs tranches de paiement simultanément. Il existe également des périodes durant lesquelles les kits sont bloqués par le système PAYG car le retard de paiement collectif est trop long. Le blocage des kits se fait en discussion avec les associations, lorsque celles-ci décident que l’accès à l’énergie n’est pas une priorité. Les ressources sont plutôt dédiées à des célébrations, ou à pallier de mauvaises récoltes par exemple. Le système de distribution s’adapte aux réalités des communautés et il est rendu résilient par sa flexibilité.
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